mardi 7 novembre 2023 , par
,En 1914, son casernement (ou lieu de regroupement) et le dépôt sont Ancenis, Saint-Nazaire.
Il fait partie de la 41e brigade d’infanterie, 21e division d’infanterie, 11e corps d’armée.
À la 21e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
Constitution en 1914 : 3 bataillons.
2 citations à l’ordre de l’armée, 1 citation à l’ordre du corps d’armée, fourragère verte
après ces combats de fin mai le régiment ne comprend plus qu’une centaine d’hommes
Champagne (sept.-oct.) : Sainte-Marie-à-Py puis Rethel, canal de l’Aisne (oct.) puis Ardennes (nov.) : Saulces, Faissault, Raillicourt
Par ordre n° 492 du 22 juin 1915, le général commandant la 2e armée cite à l’ordre de l’armée :
La 21e division d’infanterie, composée des 64e, 65e, 93e, 137e régiments d’infanterie, du 51e régiment d’artillerie de campagne, et la compagnie 11/1 du 6e régiment du génie.
Le 7 juin, devant la ferme de Toutvent, s’est portée à l’attaque avec un entrain superbe.
Grâce à l’héroïsme des officiers et de la troupe, a dépassé, avec un brio admirable et d’un seul élan, deux lignes de tranchées, malgré un barrage terrible d’artillerie.
Par ordre n° 593 du 24 juin 1918, le général commandant la 6e armée cite à l’ordre de l’armée :
Le 64e régiment d’infanterie.
Superbe régiment qui, sous les ordres du lieutenant-colonel DUCONGÉ, a combattu dans la bataille récente avec un entrain, un courage et une abnégation remarquables.
Réduit à quelques éléments après la première attaque, a continué à lutter avec acharnement pendant les jours suivants jusqu’à épuisement des ses effectifs
Port de la fourragère verte : la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre est conférée par ordre n° 98 F en date du même jour au 64e régiment d’infanterie.
Par ordre n° 277 en date du 21 juin 1917, le général commandant le 11e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Le 64e régiment d’infanterie.
Sous l’impulsion énergique et tenace de son chef, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, le 30 mars et le 1er avril 1917, a réalisé une série d’opérations sur le front ennemi, atteignant ses objectifs, faisant des prisonniers et s’emparant de mitrailleuses.
Pendant dix jours, à la fin d’avril, n’a pas cessé de progresser dans un secteur imprécis qui lui avait été laissé en fin d’offensive et y a fait des prisonniers.
Par ordre n° 253 en date du 22 avril 1917, le général commandant le 11e C.A. cite à l’ordre du corps d’armée :
Le 3e bataillon du 64e régiment d’infanterie.
Sous les ordres du capitaine CHEVALLIER, dans la matinée du 1er avril, après une nuit de relève et de changement d’objectifs délicats, a attaqué une position fortement occupée par un ennemi supérieur en nombre.
Enflammé par l’ardeur de son chef, a brisé, dans un élan superbe, la résistance avancée de l’ennemi ; est tombé sur le gros des défenseurs et en a cueilli soixante-huit, après avoir abattu ou mis en fuite un chiffre trois fois plus élevé.
A capturé une mitrailleuse qui a été aussitôt retournée contre les fuyards. A atteint tous les objectifs assignés.
Par ordre n° 265 en date du 25 mai 1917, le général commandant le 11e C.A., cite à l’ordre du corps d’armée :
La 1re compagnie du 64e régiment d’infanterie.
Sous les ordres du capitaine CHEVREL, s’est portée à l’attaque d’une avancée du village de Laffaux. Electrisée par l’ardeur de son chef et de ses cadres, a conquis à la grenade 600 mètres d’organisations ennemies.
A franchi les espaces balayés par les mitrailleuses et les barrages d’artillerie et ne s’est arrêtée que devant les maisons organisées. S’est alors accrochée au sol, a organisé un réduit inexpugnable dans le flanc de l’ennemi et s’est maintenue là malgré les bombes, les grenades, les balles et les obus, ce qui a permis de bâtir une nouvelle attaque sur Laffaux.
La 1re compagnie a vaillamment pris part aux attaques d’Hébuterne (juin 1915), de Champagne (25 septembre 1915) et a brillamment combattu à Verdun dans les secteurs de Thiaumont, la Laufée, Douaumont et Louvemont.
Par ordre n° 132 du 21 juin 1916, le général commandant la 21e D.I. cite à l’ordre de la division : :
La 10e compagnie du 64e régiment d’infanterie.
Le 17 juin 1916, s’est portée résolument, entraînée par ses chefs, à l’attaque de la ligne ennemie dans des circonstances très dures ; est parvenue à occuper la crête de terrain et, malgré la perte de tous ses chefs tués ou blessés, est restée accrochée au terrain conquis jusqu’à la relève, pendant la nuit.
Par ordre n° 255 en date du 14 novembre 1918, le général GIRAUD, commandant la 21e D.I., cite à l’ordre de la division : :
La 3e compagnie de mitrailleuses du 64e régiment d’infanterie.
Faisant partie de la pointe d’avant-garde de la division, sous l’impulsion énergique du sous-lieutenant ARMANSIN, commandant provisoirement la compagnie, a poursuivi l’ennemi pendant soixante heures, portant son matériel à bras à travers champs et forêts, mettant fréquemment en batterie, engageant de véritables duels de mitrailleuses qui tournaient toujours a son avantage et ouvraient la voie aux autres unités de l’avant-garde.
Par ordre n° 173 en date du 23 avril 1917, le général commandant la 21e D.I. cite à l’ordre de la division :
Le peloton de 37mm du 64e régiment d’infanterie.
Sous l’impulsion énergique et la foi inébranlable du sous-lieutenant PRUVOST, a brillamment pris part à toutes les affaires depuis sa formation. Dans le secteur de Verdun, à Douaumont et Louvemont, dans des terrains extrêmement difficiles et sous de violents bombardements, a porté ses trois pièces en première ligne et a énergiquement contrebattu les mitrailleuses ennemies.
Aux attaques de la région de Laffaux, s’est dépensé sans compter, chaque jour, pour appuyer la marche des bataillons d’attaque ; a pu tirer environ 200 obus à chaque action et a ainsi grandement facilité la progression des unités d’attaque.
Par ordre n° 117 en date du 2 novembre 1917, le colonel commandant par intérim la 41e B.I. cite à l’ordre de la brigade :
La 1re compagnie de mitrailleuses du 64e régiment d’infanterie.
Employée comme mitrailleuses de tir indirect, au cours de la préparation et de l’exécution d’une attaque très dure, a, nuit et jour, tenu sous son feu les lignes arrières de l’ennemi et, changeant de position sous un violent bombardement, a accompagné les troupes d’assaut dans leur avance victorieuse.
Par ordre n° 89 en date du 13 avril 1917, le lieutenant-colonel commandant par intérim la 41e B.I. cite à l’ordre de la brigade :
La 3e section de mitrailleuses de la 1re C.M. du 64e régiment d’infanterie.
Sous l’énergique commandement de son chef, le sous-lieutenant MARIE, chargée d’appuyer l’attaque de la 1re compagnie sur une avancée du village de Laffaux, le 3 avril 1917, s’est portée en avant avec beaucoup d’entrain à travers un terrain battu par les mitrailleuses et le tir de barrage.
Est venue prendre une position de batterie sur le point le plus avancé nouvellement conquis ; s’y est maintenue malgré les pertes éprouvées.
Les 6e et 8e compagnies du 64e régiment d’infanterie.
Du 17 décembre 1914 au 7 janvier 1915, sont restées constamment dans les tranchées, sauf une nuit de cantonnement, la plupart du temps en première ligne.
Ont fourni un travail considérable qui fait honneur au régiment, malgré le feu souvent très violent et très continu de l’ennemi.
Ont fait preuve d’un moral et d’une endurance exemplaires.
Par ordre n° 176 en date du 27 juin 1916, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
La 1re section de la 2e compagnie de mitrailleuses.
Sous la conduite énergique de son chef, l’adjudant HÉRAUD, est restée en position sous un bombardement violent et prolongé et, malgré les pertes en personnel et en matériel, a réussi à repousser l’attaque ennemie devant son front.
Par ordre n° 330 du 23 décembre 1916, le lieutenant-colonel DUCONGÉ, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
La 2e section de la 6e compagnie.
Du 8 au 14 décembre 1916, devant Douaumont, sous les ordres de l’adjudant-chef CHAUVIN, la 2e section tout entière a fait preuve des plus belles qualités d’endurance et de discipline.
Sur un terrain très battu, voyant son matériel enfoui à plusieurs reprises, s’étant même trouvée isolée pendant plusieurs heures par les bombardements, n’a pas eu un seul instant de défaillance et s’est toujours tenue en mesure d’ouvrir le feu.
Par ordre n° 341 du 17 juin 1915, le lieutenant-colonel BRÉMOND, commandant le 64e R.I., cite à l’ordre du régiment :
La musique du 64e régiment d’infanterie.
Pour le dévouement qu’elle a montré du 7 au 14 juin, en allant chercher les blessés jusqu’aux tranchées de première ligne malgré un feu d’artillerie très violent.
Il cite particulièrement M. BUZARD, chef de musique, qui a dirigé le dur travail de sa troupe jusqu’à l’épuisement de ses forces ; le tambour-major BERNARD qui, pris dans un éclatement d’obus, les vêtements lacérés par les éclats, n’a pas arrêté un moment son service ; les musiciens TOUARON, CLAVURIER, BOUCHONNEAU, FALLOURD, qui se sont particulièrement distingués et ont notamment été chercher le corps du commandant DE BLAINVILLE ; Les musiciens GOUIER et JANSENS, qui sont allés chercher le corps du capitaine MOINE dans un terrain labouré par les obus de gros calibre qui tombaient sans interruption.
En 1914, son casernement (ou lieu de regroupement) et le dépôt sont Nantes.
Il fait partie de la 41e brigade d’infanterie, 21e division d’infanterie, 11e corps d’armée.
À la 21e D.I. d’août 1914 à nov.1917 puis à la 134e D.I. jusqu’en nov. 1918.
Constitution en 1914 : 3 bataillons.
4 citations à l’ordre de l’armée, 3 citations à l’ordre du corps d’armée, fourragère jaune
ordre N° 186 de la IVe armée.
Beauséjour, février 1915 :
Le 5e régiment d’infanterie, sous le commandement du lieutenant-colonel Brion, a enlevé, d’un seul élan, une importante position allemande fortement organisée, en a chassé les défenseurs avec une bravoure et une énergie qui ont fait l’admiration de toutes les troupes du secteur, s’est installé sur les positions conquises et a résisté obstinément pendant plusieurs jours aux contre-attaques acharnées des renforts ennemis.
ordre N° 829 de la IVe armée.
Cote 304, juillet 1917 :
Régiment ardent, dont la haute réputation s’est maintenue au cours de la campagne en de glorieuses occasions, notamment en 1915, à la tranchée de Calonne ; en 1916, au cours de la bataille de Verdun, puis à la bataille de la Somme, où il a conquis de haute lutte un système de tranchées des plus forts.
Le 17 juillet, en Argonne, sous les ordres du lieutenant-colonel Teilhac, a bondi de ses tranchées, atteignant d’un seul élan tous ses objectifs sur un front de 1.000 mètres. A maintenu toutes ses positions contre les retours offensifs, sans céder la moindre parcelle de terrain, malgré une violente réaction d’artillerie.
A capturé 150 prisonniers, 6 mitrailleuses et 5 minenwerfers.
Port de la fourragère verte
ordre N° 106 de la IVe armée.
Somme, juillet 1918 :
Sous le commandement de son chef, le lieutenant-colonel Teilhac, après trois mois de séjour dans un secteur qu’il a dû complètement organiser, a enlevé de haute lutte des points d’appui fortement défendus sur une profondeur de trois kilomètres. Placé à l’aile marchante du dispositif d’attaque a, grâce à la rapidité de sa progression, débordé constamment les lignes adverses, contribuant ainsi puissamment au succès de l’opération du 23 juillet 1918.
A fait plus de 350 prisonniers, dont 6 officiers, pris plus de 25 mitrailleuses.
ordre N° ? de la IVe armée.
Champagne, septembre 1918 :
Régiment ardent et manœuvrier. Sous la conduite du lieutenant-colonel Teilhac, après avoir, le 8 août, exécuté de vive force, en plein jour, sous le feu de l’ennemi, un passage de rivière difficile et âprement disputé, a abordé, les 27 et 28 septembre 1918, avec entrain et habileté, des positions successives, défendues par un système puissant de feux de mitrailleuses énergiquement servies, abritées sous casemates et non soumises à la préparation d’artillerie.
Y a fait plus de 300 prisonniers et a capturé 35 canons, 50 mitrailleuses, des munitions et un matériel considérable.
ordre N° 271, du 9° C. A.
Somme, août 1918 :
Régiment d’élite, glorieux dans le passé, admirable d’entrain dans le présent. Sous le commandement du lieutenant-colonel Teilhac, chargé le 8 août d’établir la tête de pont destinée à permettre aux autres éléments de la division le franchissement d’une rivière dont les points de passage étaient énergiquement défendus par l’ennemi, a brillamment accompli sa mission malgré la violence des tirs de l’artillerie et des mitrailleuses.
En 1914, Casernement : Cholet, Fontevraud
Il fait partie de la 36e brigade d’infanterie, 18e division d’infanterie, 9e corps d’armée
À la 18e DI d’août 1914 à nov. 1918
Constitution en 1914 : 3 bataillons
4 citations à l’ordre de l’armée, 1 au corps d’armée, 1 à la division, fourragère jaune
Plusieurs abandons de poste devant l’ennemi ont eu lieu le 20 mai, au bois de la Couleuvre, s’en suivent 10 condamnations par le conseil de guerre, aucune condamnation à mort (Guy Pedroncini -Les mutineries de 1917 éditions PUF, p112)
Puis en juil. : plateau de Californie, Craonne puis Lorraine (oct.-déc.) : forêt de Parroy
Suivre le parcours de Pigasse Jules, soldat du 77e RI, grâce à son carnet de guerre
Citation à l’ordre de la VIème armée n° 204bis.
Le 9 septembre 1914, envoyé à un moment critique pour reprendre le château et le village de Mondement, les a enlevés à l’ennemi par un assaut brillamment mené dont le résultat heureux a eu une influence des plus importantes sur le succès de la journée.
Citation à l’ordre de la Xème armée n° 294.
Sous les ordres du lieutenant-colonel MAILLARD, a pris part, le 22 mai 1917, à l’attaque des Courtines et du bastion de Chevreuse ; a, par sa vigoureuse offensive, le 21 mai, achevé la conquête des trois lignes de tranchées de la courtine centrale de cette position. Attaqué le 19 juillet sur le plateau de Californie par des troupes d’élite, a maintenu ses positions après un combat corps à corps, sauf en un point où des lance-flammes avaient fait céder la garnison ; a su, au moyen de deux contre-attaques immédiates arrêter en ce point la marche de l’ennemi, en lui prenant 3 mitrailleuses.
Attaqué, une seconde fois, le 22 juillet, par un régiment nouvellement arrivé, n’a cédé qu’après une lutte corps à corps et par des contre-attaques particulièrement meurtrières a limité l’avance de l’ennemi.
A pu le 23 juillet, par une reconnaissance offensive, reprendre pied dans l’extrémité est de sa première ligne et y constater les pertes énormes qu’avait subies l’ennemi.
Le 17 août 1915
Général DUCHÊNE.
A Sénécat, le 77ème venait de gagner sa troisième citation à l’ordre de l’armée, une troisième palme allait être accrochée à son glorieux drapeau :
Citation à l’ordre de la Ière armée n° 36.
Sous l’impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel GAUSSOT, a, le 18 avril 1918, après un violent combat d’infanterie qui a duré de 5 heures du matin à 15 heures, atteint les objectifs qui lui étaient assignés. Grâce aux belles qualités manœuvrières de ses petites unités et à leur parfaite instruction, a fini par avoir raison de la résistance acharnée de l’ennemi, lui causant de grosses pertes, lui faisant près de 400 prisonniers et s’emparant d’un nombreux matériel.
Général DEBENEY.
Bois de Sénécat, Somme, avril 1918
La journée de l’attaque du village et du château de Lataule valut au 77ème sa quatrième citation à l’ordre de l’armée :
Citation à l’ordre de la IIIème armée n° (Lettre du G.Q.G. n° 922, du 3 juillet 1918).
régiment d’élite qui, le 9 juin 1918, sous le commandement du lieutenant-colonel COHERNE, un mois à peine après avoir été cité à l’ordre de l’armée pour son ardeur à l’attaque, a montré ce dont il était capable dans la défense, a résisté toute une journée à des forces très supérieures, ne cédant du terrain que pour le reprendre aussitôt par une contre-attaque et infligeant à l’ennemi les plus lourdes pertes.
Le 6 août 1918.
Général PÉTAIN.
Lataule, Picardie, juin 1918
Citation à l’ordre du 9ème C.A. du 16 novembre 1914.
Le 77ème R.I. pour sa belle offensive sur Zonnebeke et Broodseinde et l’opiniâtreté avec laquelle il a maintenu, sous un bombardement des plus violents, les positions conquises, en refoulant de très fortes attaques ennemies.
Le 16 novembre 1914.
Général DUBOIS.
Belgique, novembre 1914
Les 9ème, 11ème et 12ème compagnies sont également comprises dans la citation du corps d’armée accordée au 3ème bataillon :
Au cours de la bataille de Verdun, désigné, en pleine nuit pour porter secours à une unité voisine, a établi, dans la nuit du 4 au 5 mai 1916, grâce aux habiles dispositions de son chef, le commandant MORAND, la liaison compromise entre les deux divisions du C.A.
Il a permis ainsi au colonel du 68ème de lancer la contre-attaque vigoureuse qui a rétabli la situation, qu’il a contribué brillamment à maintenir dans la suite par son admirable tenue sous les bombardements les plus violents.
Verdun, mai 1916
Le 3ème bataillon fut cité à l’ordre du corps d’armée par le général NIESSEL avec le motif suivant :
Sous les ordres du commandant de MONTLUC, a mené d’une façon brillante deux attaques, les 22 et 24 mai 1917, au cours desquelles il a pris trois lignes de tranchées, sur un front de 500 mètres et une profondeur de 300 mètres, faisant 180 prisonniers, avec 3 mitrailleuses et 2 canons de tranchée.
Chevreux, Aisne, mai 1917
10ème compagnie
Sous le commandement énergique de son chef, le capitaine DELAITRE, mise le 4 mai 1916, au soir, à la disposition du lieutenant-colonel commandant le 68ème R.I., au cours d’un bombardement d’une violence extrême, elle exécute aussitôt avec succès une reconnaissance offensive en vue de reprendre le contact de l’ennemi ; puis, le 5 au matin, elle participe, pleine d’entrain et de vigueur, à une contre-attaque contre les tranchées momentanément tombées aux mains de l’ennemi.
Verdun, mai 1916
Citation à l’ordre de la 18ème D.I. n° 169.
Le 77ème R.I. a demandé à être maintenu vingt-quatre heures de plus dans les tranchées pour coopérer avec le 32ème R.I., au rétablissement intégral du front de la 18ème D.I. Le 77ème R.I. donne là un nouvel exemple de courage et de confraternité d’armes. Le général commandant la 18ème D.I. est heureux de l’en féliciter.
...La tranchée a été reprise à 17 heures et la coopération du 77ème R.I. y a contribué pour beaucoup.
Le général commandant la 18ème D.I. félicite à nouveau le régiment pour ce succès.
Le 20 février 1915.
Général LEFÈVRE.
Le 2ème bataillon du 77ème R.I. et la 10ème compagnie, les 25 et 26 juillet 1918, sous la vigoureuse impulsion du commandant DUPIN, se sont élancés avec une belle ardeur offensive, malgré les fatigues de huit jours de bataille, à l’assaut des hauteurs de la rive sud de la Marne. D’un premier bond, ils ont .enlevé un bois situé à mi-pente, ont ensuite progressé malgré un feu violent d’artillerie et de mitrailleuses, puis ont enfin réussi à pénétrer de haute lutte dans le bois couronnant la hauteur.
Ont fait prisonniers 22 hommes et 3 sous-officiers.
Bois de Chassins, rive de la Marne
Le 2ème bataillon :
Le 8 octobre 1918, alors que l’attaque était arrêtée sur toute la ligne devant les nombreuses mitrailleuses ennemies dont était garni le bois, a réussi, sous la vigoureuse impulsion du chef de bataillon DUPIN, à prendre pied en un point de la lisière, puis, élargissant rapidement ce succès, a assuré ainsi la prise du bois qui était un des principaux objectifs de la journée.
A victorieusement résisté le lendemain à une forte contre-attaque capturant au total 150 prisonniers, 4 mitrailleuses au cours de ces deux journées de combat.
Bois des Caures et bois d’Haumont, Verdun, octobre 1918
Le 12 octobre 1916, la 3ème compagnie de mitrailleuses avait été désignée pour soutenir une attaque du 135ème R.I. sur Sailly-Saillisel. Sa belle conduite lui valut quelque temps après la citation suivante à l’ordre de la division :
Sous le commandement de son chef, le capitaine HAMON, a étayé à droite l’attaque du 135ème R.I., le 12 octobre 1916. Est allée prendre ses emplacements de combat, sous un tir de barrage effroyable, comme au terrain d’exercice et a donné ainsi un bel exemple de cohésion et de solidarité sous le feu. A eu 3 pièces écrasées par les obus ennemis et 40 hommes hors de combat.
9e compagnie
La prise de Chassins valut au lieutenant DESAINT la croix de la Légion d’honneur et à sa compagnie (9e) la citation suivante à l’ordre de la division :
Les 25 et 26 juillet 1918, mise à la disposition du commandant ABOUT du 66ème, s’est élancée avec une belle ardeur offensive, malgré les fatigues de huit jours de bataille, à l’assaut des hauteurs de la rive nord de la Marne ; d’un premier bond, elle a abordé et conquis le village de Chassins.
Continuant la progression malgré la violence du feu ennemi, elle a enlevé la corne sud du bois couronnant la hauteur, puis débordant ce bois, elle a forcé l’ennemi à l’évacuer.
10ème compagnie
Le 2ème bataillon du 77ème R.I. et la 10ème compagnie, les 25 et 26 juillet 1918, sous la vigoureuse impulsion du commandant DUPIN, se sont élancés avec une belle ardeur offensive, malgré les fatigues de huit jours de bataille, à l’assaut des hauteurs de la rive sud de la Marne.
D’un premier bond, ils ont .enlevé un bois situé à mi-pente, ont ensuite progressé malgré un feu violent d’artillerie et de mitrailleuses, puis ont enfin réussi à pénétrer de haute lutte dans le bois couronnant la hauteur.
Ont fait prisonniers 22 hommes et 3 sous-officiers.
Bois de Chassins, rive de la Marne
La 3ème compagnie de mitrailleuses, sous les ordres du lieutenant POUVREAU, a montré à nouveau les vieilles qualités manœuvrières et combatives dont elle a toujours fait preuve.
Le 25 juillet 1918, au cours des attaques des hauteurs de la rive nord de la Marne, a grandement contribué à la chute d’un village et d’un bois énergiquement défendus, en employant partout son feu avec sang-froid et justesse, et en combattant efficacement les mitrailleuses ennemies.
Bois de Chassins, rive de la Marne
En 1914 : casernement : Angers. Il fait partie de la 36e brigade d’infanterie, 18e division d’infanterie, 9e corps d’armée.
À la 18e D.I. d’août 1914 à jan. 1917 puis à la 152e D.I. jusqu’en nov. 1918. Constitution en 1914 : 3 bataillons.
3 citations à l’ordre de l’armée, fourragère verte
Découvrir les témoignages de 3 soldats de cette unité :
En 1914, son casernement ou lieu de regroupement est Ancenis.
Il fait partie de la 121e brigade d’infanterie, 61e division d’infanterie, 11e région.
La 61e division (219e, 262e, 264e, 265e, 316e, 318e R.I.) est affectée en août 1914 à la défense du camp retranché de Paris.
Constitution en 1914 : 2 bataillons, puis 3 en juil.1916 (adjonction d’un bataillon du 316e R.I.)
À la 61e D.I. d’août 1914 à nov. 1918.
Casernement ou ville de regroupement : Ancenis, 11ème région militaire, 175e brigade, 88e division d’infanterie territoriale.
À la 88e division d’infanterie territoriale d’août 1914 à mars 1917.
Voir en ligne : Source : Historiques de Régiments 14/18 - 19391 photos - 231 carnets de guerre