jeudi 23 mai 2024 , par
, ,En Loire-Atlantique, il y a 21 "Justes parmi les Nations", dont le Comte et la Comtesse Le Gualès de Mézaubran, qui pendant la débâcle, en 1940, accueillent des Parisiens, parmi lesquels une famille juive.
En 1943, la famille juive occupera la maison du garde forestier, alors inoccupée, au lieu-dit Léchetout sur la commune de Les Touches. Deux enfants de cette famille seront confiés à une amie. Sur dénonciation, les miliciens français arrêtèrent l’un des enfants, le Comte Le Gualès put retrouver l’enfant et le ramener.
Sous la protection du Comte et de la Comtesse, tous ces réfugiés furent sauvés.
Les "Justes des Nations" reçoivent de l’Institut Yad Vashem de Jérusalem un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : "Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier". Ces Justes ont sauvé des juifs pendant la guerre alors qu’ils n’étaient pas juifs eux-mêmes.
Le titre de Juste devant les Nations représente la plus haute distinction civile de l’Etat d’Israël.
Au 1er janvier 2009, ce titre avait été décerné à 22 765 personnes à travers le monde, dont 2991 en France. Mais le livre des Justes ne sera jamais fermé car nombreux sont ceux qui resteront anonymes faute de témoignages.
Reconnus ou non, ils incarnent le meilleur de l’humanité. Tous considèrent n’avoir rien fait d’autre que leur métier d’homme. Ils doivent servir de phares aux nouvelles générations.
Jean-Pierre Guéno
Les 21 Justes parmi les Nations de la Loire-Atlantique
Voir en ligne : Justes parmi les Nations, site AJPN